La dépendance physique
C’est ce à quoi le fumeur est exposé : la fumée de cigarette. Lors de la combustion du tabac les 2 500 composés chimiques contenus dans le tabac non brûlé dont la nicotine et les additifs, passent à plus de 4 000 substances dans la fumée : des gaz comme le monoxyde de carbone, les goudrons, des particules fines contenant des métaux lourds, la plupart de ces composés étant reconnus comme toxiques et plus de 50 comme cancérogènes. (Voir la publication de l’Inserm en cliquant ici).
Effet de tabac sur le plan physique
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La nicotine joue certainement un rôle dans les effets du tabac sur le cerveau du fumeur en se liant aux récepteurs cholinergiques (nicotiniques) bloquant les récepteurs d’acétylcholine, la nicotine augmente, en réaction, la sécrétion d’autres neurotransmetteurs ou hormones comme la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine.
Cet effet est très rapide (7 à 10 secondes), dès la première bouffée d’une cigarette il augmente l’impression d’alerte et de présence (noradrénaline), donne une impression de plaisir et de bonne humeur relative (sérotonine) et stimule le centre de la récompense (dopamine). L’impression d’euphorie est suivie par une impression de relaxation en raison de l’effet mimétique de l’acétylcholine.
Pour que des substances puissent jouer un rôle dans la dépendance, il importe que le fumeur y soit exposé à une teneur suffisante or la nicotine seule ne suffit pas à expliquer une dépendance aussi forte, d’ailleurs aucun utilisateur de patchs transdermiques n’est accroc à la nicotine.